Parole de vie

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Croire en moi
Croire en toi
La lumière brille au bout du chemin.
Tu ne la vois juste pas,
Mais elle attend pour toi
Où que te mènent tes pas.

Ne faiblit pas face aux aléas,
Ne brise pas sous les rafales.
Sois le roseau qui ploie
Et subit la tempête sans mal.

La lumière brille au bout du chemin
Tu ne la vois juste pas…

En réalité
La lumière brille déjà sous tes pas,
Mais tu ne la percevras
Que lorsque tu te retourneras,
Pour admirer
Le chemin réalisé.

Sois ta propre lumière,
Où que te mènent tes pas
Elle est avec toi,
Enveloppante de ses bras
Et alliée dans tes combats.

Sois ta propre lumière,
Où que te mènent tes pas

Elle est en toi

Guidant ton avancée

© Witchlight Dreams
13 septembre 2014

Source image : 253421

Froide nuit d’hiver…

Fireplace_by_Jay_Pi

Je sens la douce chaleur ronde
D’un feu d’hiver enfumé,
Comme une invitation sombre
À doucement méditer.
Penchée sur l’ombre
Et la lumière du foyer,
Le feu abrite mes pensées,
Dans un état de transe profonde
Il me fait voyager…

Mon esprit est en Sibérie
Courant sur les lacs gelés,
Plumes au vent
Crocs au visage,
Je me fonds dans leur mêlée,
Les loups blancs grognent de rage
Pour bien mieux m’accepter…

Mon âme euphorique
Suit leur danse,
Entre flocons et brises acérés
Je sens le froid qui pique
Attiser mes sens
Et me renouveler…

Bien trop vite mon esprit repart
Auprès de la calme flambée,
Pour me laisser un sourire hagard
Et bien mal réveillé.

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Esprit de l’hiver
Je te remercie de m’avoir invitée,
Je m’en remets à ta sagesse
Pour aux tréfonds me guider,
Là où s’arrêtent les repères
Et s’éteint la volonté.

Witchlight Dreams
18 décembre 2013
Source images : Jay-Pi, Woxy

À ma disparue

Souffler la peine
Honorer la disparue
Lui écrire des poèmes
Pour lui redonner la vue

C’est à son esprit bohème que je rends hommage, une si frêle tige, un roseau pâle, si fragile de sa solitude, si touchante de sa franchise, si maladroite de son amour et si perdue par ses fardeaux. Pourtant si têtue de vie et de raison.

Elle était. Elle n’est plus.

Les mots sont pauvres face à l’absence, qui vient s’échouer à mon cœur, comme une vague inépuisable se rappelant sans cesse à moi. L’écume du rivage chante à mes oreilles sans fin.

Elle était. Elle n’est plus.

Je te tiendrai la main toujours, comme cette dernière fois. Encore, jamais tu ne me le demanderas. Je te sais quelque part, au-delà, pourtant si près, bien que loin de moi. Parfois, je sens la caresse de tes bras, doucement pour me rappeler que tu ne m’oublies pas.

Tu étais. Tu n’es plus.

Sois libre d’avancer sur ton nouveau chemin de lumière.
Puisse mon amour être une flamme qui t’éclaire.
Je t’aime comme hier.

© Witchlight Dreams
16 février 2013

Ouvre les yeux

 

La vraie solitude n’est pas celle de vivre seul.
La vraie solitude, celle qui est comme un écho sourd et profond, une blessure qui ne guérit jamais, est dans le cœur.
Et elle demeurera en toi, bien que tu sois accompagné, tant que tu ne te seras pas retrouvé.

Ta solitude éternelle est celle de ton âme, que tu as refoulée et ignorée.
Celle de ton cœur qui crie à l’amour.
Mais pas l’amour des autres, comme tu le penses. Non, quelque chose de plus fondamental pour vivre debout, les deux pieds bien ancrés dans le sol et la tête dans les étoiles.
Cette chose, c’est l’amour que tu te portes à toi-même.

Ne vois tu pas qu’il est vain de chercher à l’extérieur, ce que seul toi peut t’offrir et qui doit venir de l’intérieur ?
Ne vois tu pas que tu ne peux trouver ce soleil de vie que dans le silence de ton esprit ?
Que dans la calme tranquillité d’un périple sans personne pour te perturber ?

La solitude te déchirera encore et toujours,
Tant que tu n’auras pas accepté les multiples facettes que tu es,
Tant que tu n’auras pas réunis le « je semble » et le « je suis ».

C’est dans l’union avec soi même, son soi intérieur
Que fond le sentiment, profond et irascible de cette solitude de l’être,
comme la neige au premier jour ensoleillé du printemps.

Tu auras beau courir pour ne pas penser
T’entourer de gens pour te sentir aimer
Te mentir à toi-même pour ne pas l’affronter,
ce gouffre béant ne cessera de grandir et de te déchirer.

Et bien qu’encerclé de bonheur et de paix,
tu ne pourras échapper
À ce sentiment de détresse intime et mélancolique
sans qu’aucune raison logique ne l’explique.

Ton âme HURLE, entends la !
Cesse de te trahir toi-même
Pour une illusion de félicité vaine.

Sois sage et raisonnable
Entends-la avant qu’elle n’en arrive à ses extrémités,
Et souffle ton château de cartes branlant
Pour exploser ton mensonge en mille éclats,
T’enfonçant, pour ton propre bien, encore plus bas,
Dans les affres de ta solitude.

Car c’est de tes ténèbres que naitra ta propre lumière.

© Witchlight Dreams
18 novembre 2012